L’épicerie Zéro Déchet, les habitudes du futur ?
Les aficionados de notre blog le savent déjà : nous parlons du Zéro Déchet sur notre blog depuis quelques mois maintenant. Si vous ne le saviez pas encore, jetez un coup d’œil à notre section Lifestyle de temps à autre ! Les bases du sujet commencent déjà à être posées mais je pensais pouvoir aller un peu plus loin. Non ? En allant directement sur le terrain. Parfaite coïncidence, cet été on m’a proposé de travailler dans une épicerie zéro déchet ! D’ailleurs, l’idée de cet article m’est venue durant cette expérience, les patrons ne sont pas encore au courant, alors motus hein ?
Je parle ici d’une épicerie Zéro Déchet pratiquant le vrac pour de nombreux produits. Cerise sur le gâteau, la boutique peut se targuer d’utiliser 90% de produits Bio ! Les 10% restants sont généralement non labélisés pour certaines « bonnes » raisons. Par exemple, des associations anti-gaspi de la région ou des labellisations en conversion. Dans tous les cas, ils connaissent bien les producteurs.
Ce qui nous emmène à mon deuxième point fort : la boutique propose une grande partie de produits locaux, sourcés à moins de 250 km.
Je pense que la plupart d’entre vous ont déjà entendu parler du vrac. En revanche vous êtes peut-être nombreux à avoir tenter l’expérience, en passant le seuil d’une boutique ! Les raisons peuvent être diverses, mais je vais tenter de vous les debunker au maximum. J’espère vous inciter, via mes belles paroles à changer quelques unes de vos habitudes. Comme j’aime également le préciser, faites votre changement en douceur, sinon vous serez vite découragé.
Un apriori à bannir : le manque d’hygiène
L’hygiène, encore plus dans les circonstances actuelles, reste un point important dans une épicerie zéro déchet. Les normes sont généralement imposées/conseillées par le Réseau Vrac France, soit l’association interprofessionnelle pour le développement de la vente en vrac. Aujourd’hui, merci Covid 1er, l’Etat a repris les rennes de ces réglementations. Pour parler plus précisément, les directives viennent du Ministère de la Transition Ecologique. Celles-ci, déjà strictes, sont renforcées de semaine en semaine. Notez également que dans le contexte d’une boutique à taille humaine, si une personne tombe malade, c’est toute la boutique qui ferme. Autant dire que les consignes sont scrupuleusement suivies lors de mes petites semaines de travail.
Dans ma série debunkage, j’ai essayé de trouver ce qui pourrait vous rebuter pour franchir la porte d’une boutique vrac / zéro déchet. Vous vous demandez certainement la différence entre une boutique vrac et une épicerie zéro déchet ? Je ne pense pas que ce soit véritablement la même chose. Quelques petites différences peuvent être intéressantes à soulever.
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La boutique vrac
Elle proposera presque exclusivement des produits alimentaires, sans emballage cela va de soi. Vous pouvez généralement emmener vos propres contenants pour les remplir. Contrairement à une épicerie Zéro Déchet celle-ci n’est pas forcément orientée locavore. Oui parce que j’ai déjà vu une épicerie vrac proposant des fruits en provenance de l’autre bout de la planète. L’intérêt de ne pas proposer d’emballage pour le reste des produits est rapidement perdu en bilan carbone de ses bananes …
Vous trouverez évidement quelques produits du quotidien visant à réduire vos déchets.
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L’épicerie zéro déchet
Vous propose, en plus de l’alimentaire, tous les produits d’entretien, l’hygiène corporelle et les ustensiles de cuisine. En résumé, tous les ustensiles pour la vie quotidienne, pensés ou repensés en réutilisable, remplissable et dans le pire des cas recyclable ! L’antigaspi est mis en avant et aucun aliment ne part à la poubelle, au pire il va nourrir les poules d’un producteur voisin, voir certains légumes finiront exceptionnellement dans le composte. Soigneusement réfléchi, la boutique est devenue autécologique, c’est-à-dire qu’elle s’intéresse aux exigences de l’espèce vis-à-vis des facteurs du milieu. (Merci wikipedia, faudrait que je demande aux patrons deux trois explications en plus, mais là, ils sont en vacances =) )
Dans celle ou je travaillais, le bilan carbone est passé au crible pour tous les produits. D’ailleurs c’est une des raisons pour laquelle, la boutique s’est orientée local.
L’hygiène en temps normal
Comme je vous le disais plus haut, les directives d’hygiènes sont conseillées par le Réseau Vrac France. Les règles suivies sont celles de l’HACCP, Hazard Analysis and Critical Control Point ou encore en français dans le texte : Analyse des dangers et points critiques pour leur maîtrise. Sous ce nom à rallonge un peu barbare, sont regroupées des règles sanitaires inventées par la NASA, vous savez l’agence spatiale américaine !
L’objectif est la prévention, l’élimination ou la réduction à un niveau acceptable de tout danger biologique, physique, chimique et allergène. Pour ce faire, la démarche consiste en une analyse des dangers permettant la mise en place de points critiques où il est possible de les maîtriser.
Source Wikipedia
Pour envoyer les astronautes dans l’espace, ils s’assuraient ainsi qu’aucun microbe ne se glisse dans la cabine ainsi que dans la nourriture. Aucun cosmonaute ne pouvait se permettre de tomber malade. Cela aurait été une catastrophe si tout l’équipage attrapait la même maladie.
Aujourd’hui le HACCP est également utilisé dans la restauration, c’est d’ailleurs dans ce milieu que j’avais reçu ma formation. Même si c’est une version abrégée, nous n’allons pas dans le vide intersidéral, elle reste très stricte sur de nombreux points. Ceux-ci sont d’ailleurs très bien suivis dans l’épicerie zéro déchet ou j’ai travaillé !
Trop d’hygiène (spécial Covid !) & Trop de contraintes
Aujourd’hui, les normes HACCP sont plus que jamais respectées. En plus des protocoles habituelles, en ce moment et presque une fois par semaine, les normes pour le vrac changent. La pandémie du coronavirus en est évidement la principale responsable. Les règles changent et deviennent plus contraignantes, pour les clients, comme pour les épiciers. Par contre lorsqu’elles sont bien respectées, personne n’est en danger. Je tiens également à préciser, encore une fois, que si des employés viennent à tomber malade, l’intégralité de la boutique ferme !
Ce que je vais vous expliquer ne doit pas vous arrêter. Même si c’est un petit peu long à lire, en réalité, tout se déroule rapidement !
La partie immergée de l’Iceberg
Lorsqu’un client arrive, il est accueilli à l’entrée. S’ensuit la procédure suivante :
- Demander s’il est venu avec ses contenants et/ou bouteilles consignées.
- Si oui, les bocaux sont desinfectés avec un produit bactéricide. Après l’avoir laissé agir pendant quelques minutes nous leurs essuyons et lui posons dans la boutique. Comme ça, côté contenants aucun risque.
- Prendre le sac du client pour le poser à la sortie en lui précisant qu’il le récupérera une fois ses courses terminées.
- À la place, celui-ci prendra un panier en plastique que nous désinfectons entre chaque utilisation.
- Une fois toutes ses étapes terminées place au gel hydroalcoolique et c’est enfin parti pour faire les courses.
Partie emmargée de l’Iceberg
Vient la partie que les clients ne voient pas tout le temps ! Certaines règles nous sont imposées, d’autres nous nous les imposons. Le but final est encore de ne mettre personne en danger. Je tente de vous expliquer les différentes procédures sans pour autant passer pour un espion industriel !
- Nous proposons de réutiliser des bocaux en verre, gentiment laissés par nos clients sympas ! Cela permet de réduire le recyclage mais, également de limiter les nouveaux emballages. C’est également un service, citoyen certes, mais gratuit ! Plutôt cool non ?
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- Leur passage en machine se déroule en deux cycles
- Ensuite, le premier séchage
- Une fois que les bocaux sont secs nous désinfectons l’intérieur avec du désinfectant sans rinçage, spécial alimentaire.
- Donc, deuxième séchage
- Enfin nous pouvons les remettre à disposition, plus que propres, à l’entrée du magasin !
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- La Consigne ! Les bouteilles consignées sont une magnifique invention, mise de côté il y plusieurs décennies au profit des bouteilles en plastique. Il est grand temps d’y retourner !
Jusqu’à présent, les clients pouvaient réutiliser leurs bouteilles en verre pour reprendre le même liquide (huile, vin, jus…).Cependant, depuis le covid, les bouteilles sont récupérées et lavées par la même processus de nettoyage que les bocaux. De nouveaux contenants propres sont donnés aux clients.
La cerise sur l’Iceberg
Tout ce qui est devenu notre quotidien, liste non exhaustive
- Le gel hydro 859 fois par jour
- Désinfection :
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- Des plans de travail renforcés
- Autour de la caisse, et machine à carte bleue après chaque passage
- De ce qui est régulièrement touché par les clients
- Des sols le plus souvent possible
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- Port du masque en permanence et pas seulement pour faire bien lorsqu’un client arrive !
Trop peu d’hygiène
Pour ceux ayant encore des doutes vis à vis d’une boutique vrac par rapport au manque d’hygiène, je vous prie de vous référer au chapitre juste au dessus. Pour rappel, même si de nombreux process changent pour le Covid, la plupart d’entre eux étaient déjà en place auparavant. Qui plus est, je pense, et c’est mon avis personnel, que la société ne s’en porterait que mieux si certaines de ces règles subsistaient après que tout ce bordel soit fini. (Ne pesons pas nos mots)
L’hygiène, en général, est un vrai cheval de bataille permettant à la boutique de continuer son bon fonctionnement. Encore une fois, c’est pour nous mettre en sécurité mais également et surtout l’ensemble de la clientèle.
Ce qui pourrait vous rebuter dans une épicerie zéro déchet : Trop Compliqué ?
Lorsque vous venez dans une épicerie en vrac pour la première fois, certaines choses peuvent être déroutantes. Mon contact originel le fut également : tout est neuf et inhabituel. Pourtant les produits restent les mêmes et vous retrouvez tout ceux que vous avez l’habitude d’utiliser. Finis les marques, les d’enseignes, et les têtes de gondoles proposant la « meilleure promotion du moment » (en réalité, le produit où la grande surface fait le plus de marge!). Plus de forcing à la vente, moins d’achats superflus ! Aller en boutique en vrac, c’est aller à l’essentiel vers des produits de qualité.
En tout cas, vous n’aurez plus à vous demander si vous prenez des Barilla, Buitonis ou Panzani, vous prendrez juste des pâtes. Il en va de même pour à peu près tous les produits. Par contre vous avez tout de même le choix dans un large éventail à l’intérieur d’une gamme. Prenez les pâtes justement, vous en avez une bonne dizaine de variétés différentes. Pas besoin de chercher les variétés Bio, elles le sont toutes.
Je trouve, et c’est encore un avis personnel, que limiter les choix dans les variétés de nourriture, c’est acheter l’essentiel. Pour arriver à réduire ses déchets c’est un point primordial.
Venir avec ses contenants ?
Si vous n’avez pas bien suivi jusqu’ici : une épicerie zéro déchet vise à diminuer les emballages superflus. De ce fait, vous pouvez venir avec vos propres contenants, bocaux, boites , sachet coton … Tout d’abord, vous devez les tarer, c’est à dire les peser vide pour que le poids du contenant soit retiré au poids total de votre produit. Si vous n’avez pas de contenant avec vous, vous pouvez prendre l’un des bocaux gentiment laissés par d’autres clients (qui ont bien évidemment été nettoyés par la boutique). Si vous ne désirez pas des vieux bocaux déjà utilisés nous proposons également des récipients neufs, avec lesquels vous pourrez revenir.
Dans l’éventualité d’un oubli de contenants, les pochettes krafts sont la pour vous aider. De différentes tailles, en nombre presque illimités, vous pourrez tout de même faire vos emplettes sans contraintes.
Une habitude à changer cela prend du temps mais, ce n’est pas insurmontable. Nous avons un endroit à la maison où nous entreposons nos contenants vides dans un sac à part. Lorsque nous prévoyons d’aller faire nos courses, nous le chargeons simplement dans la voiture ! Je ne trouve pas spécialement que cela rajoute beaucoup de charge mentale. Surtout pour manger mieux et par conséquence protéger la planète. Le calcul est plutôt vite fait non ?
Ne pas savoir la quantité achetée … ?
Sujet récurent : nous avons l’habitude de savoir les quantités achetées. Les emballages dans les supermarchés nous habituent à savoir que nous achetons 500 grammes de pâtes. Même si je regarde les prix au kilo, et que cela motive mes achats ce n’est pas le cas de tout le monde. Dans une boutique vrac, vous n’avez aucune idée de la quantité achetée. J’aimerais soulever deux points qui pourraient vous faire oublier ce petit détail
- Premièrement la boutique dispose de deux balances. Si vous avez un doute quand à la quantité voulue, c’est relativement simple de faire un petit aller retour pour vérifier le poids.
- Second point, oubliez les emballages (oui encore, c’est le but) ! En changeant vos habitudes vous prendrez plus « un paquet de riz camarguais », vous partirez dans l’optique de juste remplir votre contenant. Les DLC sur du riz ou des pâtes sont très longues, encore plus sur les légumineuses. Tout le sec, se conserve très bien, encore plus dans vos bocaux !
Pourquoi aller dans une boutique zéro déchet ?
Je ne pense pas que je vais être totalement exhaustif dans cette liste. Pour certains cela va être une démarche engagée, d’autres débutent et tâtonnent encore, certains pour se donner bonne conscience. Mettre l’accent sur l’alimentation de qualité, manger mieux, manger local voir manger bio et local ? Les raisons d’un cheminement vers la diminution est propre à chacun, en ce qui me concerne, toute contribution aussi petite qu’elle soit, est bon à prendre.
Réduction des déchets & Anti-Gaspi, un des principaux buts de l’épicerie Zéro Déchet
Selon l’ADEME, un français produirait en moyenne 513 kilogrammes de déchets par an en comptant les détritus ménagers ainsi que les plastiques et cartons. Une Demi Tonne ! Vous voyez un cheval, mais un petit hein, ben voilà, c’est ça par an. Pour un couple cela représente une tonne, soit le poids d’une voiture.
Ne serait-il pas plus sage de commencer à réduire ce chiffre ? Drastiquement ?
Une boite de 500 grammes de pâtes d’une marque connue pèse environ 10 grammes.
Un français déguste environ 8 kilogrammes de pâtes par an, soit 16 paquets.
A la fin de l’années, c’est 160 grammes de déchets par an, toujours par habitant !
C’est pas énorme vous allez me dire mais, nous sommes 67 millions. Pour finir le calcul donc, cela fait 10720 tonnes de déchets par an, juste pour les emballages de pâtes, juste en France. Pour avoir encore plus le vertige, multipliez ce chiffre par tout ce qui est (sur-)emballé chez vous.
Même si l’eau n’est pas un « produit » vendu en boutique vrac, il est important d’avoir en tête qu’un français consomme en moyenne 96 bouteilles en plastique par an. Que 9,3 milliards de litres d’eau en bouteille sont consommés chaque année. C’est énorme surtout quand on sait que ce chiffre pourrait être de 0 très simplement… en consommant l’eau du robinet et en ayant le reflexe de toujours amener sa gourde.
Bio & Local
Attention, même si le vrac met en avant le bio & le local, tout ne l’est pas forcément. Mon but est en aucun cas de vous faire du green washing.
En revanche, j’ai eu la chance de travailler dans une des premières épiceries indépendantes ayant obtenu la certification Agriculture Biologique. Est-ce un gage de qualité ? Probablement, mais, pour moi c’est plus un gage d’implication et d’engagement !
Ce qui est communément appelé local est ce qui se trouve dans un rayon de 100 à 250 kilomètres autour de vous. Les Locavores sont les personnes mangeant exclusivement des produits dans ce périmètre. Le but étant de réduire l’empreinte carbone vis à vis des transports de nourriture. En plus cela fait découvrir les produits de votre région, parfois vous aurez même de chouettes surprises ! J’ai pu découvrir comme ça, plusieurs brasseurs proposant de très bonnes bières biologiques ! Les fruits et légumes proviennent de cultures gravitant autour du village, non calibrés ils seraient qualifiés de fruits moches dans les célèbres campagnes de pub des supermarchés. Maintenant ils sont devenus normaux à mes yeux, ces petits végétaux biscornus, en plus qu’est ce qu’ils sont bons !
Tout comme le point sur le Local, la résignation est un des facteur clefs pour réussir cette prouesse. Aujourd’hui ces ventes représentent 1/3 du chiffre d’affaires.
Après je tiens à préciser que ce qui est important pour la santé, c’est de manger suffisamment de légumes. J’avais vu une vidéo très intéressante sur YouTube à ce sujet. Je vous invite à la visionner si vous désirer, l’angle de ces animations tentent d’être le plus impartial possible.
Solidaire & Citoyen
Je vais citer directement mes patrons sur ce sujet, cela résume bien leur objectif en créant leur épicerie.
« Nous souhaitions proposer une solution pour se fournir en produits de qualité, réduire ses déchets et agir contre le gâchis alimentaire. Un concept basé sur les solutions d’avant et qui aiderait à résoudre les problèmes de maintenant.
Si nous sommes les fondateurs de l’épicerie Boomerang, ce sont les clients, les réels acteurs d’une consommation alimentaire plus responsable, qui chaque jour agissent concrètement pour un mode de vie raisonné. »
Laura et Thomas
Épiciers indépendants et militants
C’est beau non ?
Le termes Solidaire et Citoyen fonctionnent de concert dans le concept. C’est à la fois citoyen et solidaire de penser au bien être de la planète. À chacun d’être acteur actif pour un futur meilleure, pour nous même, pour nos enfants, pour les futurs héritiers de la planète.
Pendant le confinement de 2020, « Le Monde d’Après » était sur toutes bouches. Aujourd’hui et seulement 3-4 mois après, tout est déjà oublié. Dommage…
Mes adresses d’épiceries Zéro Déchet \o/
Bon dans les trois que je vous propose, il y en a une dans laquelle je travaille, je vous laisse deviner laquelle ! Parmi les autres, une m’a été recommandée par mon frère, très engagé écologiquement. Et l’autre par une cliente venant du Havre, ayant précisé que la boutique de Mouans-Sartoux ressemblait énormément à la sienne !
Épicerie Boomerang
24 Avenue Marcel Journet, 06370 Mouans-Sartoux
L’effet Bocal
5 Rue Leopold Sedar Senghor, 86000 Poitiers
Le Bon Endroit
56 Rue Edouard Lang, 76600 Le Havre
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- Zéro Déchet dans le Voyage
- Le Déchet Numérique, un Mal invisible
- Opération plages propres à Cannes
- Minimalisme & Voyage
- Tioman, le paradis perdu ?
Whaouww j’en ai appris des choses.
Merci de nous encourager à changer notre mode de consommer.
C’est très important !!
Très intéressant et super bien expliqué. C’est rassurant de voir que des commerçants se préoccupent de leurs clients et des produits proposés.
Proposer du bio, local et sain c’est tout à fait possible !
Même si c’est très très compliqué, mais ils ont fait un super travail avec leurs quelques centaines de fournisseurs !
Extrêmement intéressant. Merci beaucoup pour cet éclairage unique sur un nouveau mode de consommation et donc de vie .
Actuellement ce sont des modes de consommation d’il y a une centaine d’années =)